Souffrance au travail

Avr 9, 2001 | la lutte des classes

Epuisement. Dans les hôpitaux, on observe un « syndrome d’épuisement professionnel » qui touche l’ensemble du personnel soignant et surtout les infirmiers et infirmières.

Accablement. Parmi les 4.985.161 allocataires de la Couverture maladie universelle le 1er janvier dernier plus de la moitié sont des femmes (58{9ef37f79404ed75b38bb3fa19d867f5810a6e7939b0d429d6d385a097373e163}) et 42{9ef37f79404ed75b38bb3fa19d867f5810a6e7939b0d429d6d385a097373e163} ont moins de vingt ans. Ces femmes savent que le gouvernement s’est moqué d’elles avec sa loi sur la parité. Ces jeunes savent qu’ils appartiennent à une génération sacrifiée au Medef et aux marchés financiers

Exaspération. Plus de la moitié du personnel de l’ANPE était en grève le 5 avril. Surchargés de travail, les grévistes refusent d’adopter les règles d’une gestion libérale alliant la « démarche marketing », l’épuration des fichiers et le flicage des chômeurs.

Généralisation. Dans l’Europe des Quinze, selon une enquête officielle, une forte majorité de travailleurs souffre du rythme d’exécution des tâches et de l’ensemble des conditions de travail qui leur sont imposées et qui ne cessent de se dégrader.

Il n’y a pas de différence entre l’économie de marché et la société de marché : c’est le même système, à tous égards intolérable.

***

Article publié dans « Royaliste » – 2001

 

Partagez

0 commentaires