Racialisme
07 lundi Sep 2015
Écrit par Bertrand Renouvin dans Partis politiques, intelligentsia, médias
Peu après l’élection de François Hollande, le 1er juin 2012, Libération déplorait que dans les nouveaux cabinets ministériels il y ait surtout « des hommes blancs issus des rangs de la haute fonction publique… »
Le 28 août dernier, Libération termine une série sur les tabous et les interdits par un article intitulé « Les Blancs, une majorité invisible » et qui est ainsi présenté : « A l’inverse des minorités visibles discriminées selon la couleur de peau, les Blancs jouissent en toute insouciance d’un statut privilégié. » Bien entendu, la détection de ce déni de blancheur trouve son origine aux Etats-Unis, où les whiteness studies – les études sur la « blanchité » – ont pris leur essor il y a une vingtaine d’années.
Vertueusement, Libération souligne que la race n’a rien de biologique et qu’il s’agit d’une « représentation » et d’un « imaginaire ». Mais représenter la nation française en fonction de la couleur de peau de ses citoyens et des conflits entre minorités colorées et majorité blanche, c’est favoriser un « imaginaire » raciste potentiellement meurtrier.
Bien entendu, Libération lutte de toutes ses forces contre l’extrême-droite.
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Article publié dans le numéro 1083 de « Royaliste » – 2015