Hic sunt leones – Une géopolitique du mépris

Jan 18, 2004 | Chemins et distances

Quand les Romains n’avaient aucune idée de ce qui pouvait se passer dans les contrées lointaines, leurs cartes indiquaient simplement qu’il y avait là des lions : hic sunt leones.

Les élites dirigeantes de notre temps pourraient inscrire la même formule sur la moitié orientale du continent européen. Mais comme ces modernes personnages prennent l’avion, ils sont capables d’indiquer avec précision quelques points habités – ce qui les rend supérieurs, du moins en cartographie, aux anciens Romains.

Limes civilisationnel

Le « point habité » se défini comme une capitale munie d’un aéroport international et d’un hôtel de style néo-impérial (Sheraton ou Hilton), le tout relié par une autoroute. Prague, Budapest, Moscou, Saint-Pétersbourg, Bucarest, Istanbul, Dubrovnik et quelques autres métropoles constituent des repères utiles et peuvent même servir d’abri à peu près sûr au cas où quelque mission imposerait de s’y poser : on y trouve en effet les bars, piscines, taxis de marque Mercedes et hôtesses d’accompagnement qui permettent de survivre quelques jours hors des frontières du monde civilisé.

Ces frontières sont dénommées « limes civilisationnel » par les prétentieux. Au temps de la guerre froide, les poètes chantaient « l’Europe des anciens parapets ». Cette expression renvoie à une imagerie médiévale retravaillée dans les studios d’Hollywood :moines-soldats sur des créneaux en train de repousser les assauts de hordes bronzées et musulmanes. Mais curieusement, dans l’imaginaire post-moderne, ces bons vieux parapets se dressent toujours à la frontière allemande face à la Pologne, séparent l’Italie des Balkans et l’Autriche de la Hongrie. En gros, ils suivent l’ancienne ligne du rideau de fer, mais avec quelques marches et autres zones-tempons un peu plus à l’Est.

Géopolitique du mépris

Pourquoi ces sarcasmes, et d’où parle celui qui les jette sur la blanche page ?

Je parle de la zone grise où l’on rencontre les élites du pouvoir ouest-européen que j’appellerai Nos Elites pour faire court : hauts fonctionnaires européens, jeunes experts européens, théoriciens de la construction européenne, intellectuels convertis tardivement à l’anti-communisme européen et qui écrivent, au retour de brèves incursions au pays des lions, des essais aussi inspirés que définitifs sur l’Europe telle qu’ils se la représentent l’espace d’un printemps des peuples.

Dans les moyens courriers, aux bars des grands hôtels, lors des visites d’usines délocalisées, dans les endroits discrets où l’on achète les consciences syndicales et les convictions politiques fraîchement démocratisées, lors des colloques, séminaires et tables rondes, Nos Elites disent franchement leurs façons de penser et leur manière de voir l’Europe.

En une quinzaine d’année, au sortir de réunions riches de discours en langue de bois et d’émouvantes déclarations aux amis et aux frères de l’autre Europe libérée du joug totalitaire, j’ai entendu les propos « réalistes », les analyses « décapantes » et les jugements péremptoires des bureaucrates passés au moule de la Commission européenne, des hommes d’affaires et des intellocrates patentés.

L’ensemble de leurs phobies, de leurs pulsions, de leurs préjugés, de leurs ignorances et de leurs haines constitue une géopolitique européenne du mépris.

Les quelques éléments que je publie ici n’apprendront rien aux Européens de l’Est qui regardent se dandiner dans les lieux sus-indiqués les ours savants de la social-démocratie et du social-libéralisme avec un sourire tellement lassé qu’on n’y voit plus la moindre trace de dégoût. Mais je me fais fort de faire découvrir quelques vérités pas bonnes à dire aux Européens de l’Ouest qui prennent au pied de la lettre le discours « européen » et la promesse de l’élargissement.

Décalage spatio-temporel

L’Europe de Nos Elites est une Europe décalée : c’est l’Europe atlantique dessinée au temps de la guerre froide. Sa capitale politique s’appelle Washington, son pôle financier est à New York, ses principaux points d’appui se nomme Tokyo, Londres, Berlin, Rome, Madrid.

Paris est une capitale peu sûre en raison des rebellions politiques que le souvenir du général de Gaulle peut y faire renaître à tout instant.

Tout ceci est trop connu pour qu’on y insiste. Je me permets cependant de noter dans la novlangue de Nos Elites que le limes civilisationnel recoupe exactement l’espace communicationnel : les gens de médias s’installent volontiers à New York pour nous faire vivre les derniers jours de l’élection présidentielle américaine (sur le thème : Paris vit à l’heure de New York) alors que le bouleversement de la vie politique à Sofia est traité par un reportage de quelques minutes suivi de cinquante secondes de commentaires crispés. Il va sans dire que Los Angeles est plus près de Paris que Bucarest.

Par voie (aérienne) de conséquence, le déplacement dans une capitale balkanique d’un « grand professionnel des médias » (par exemple le célèbre lecteur de pompteur de la première chaîne française) suppose une tragédie sanglante conclue par une issue heureuse : par exemple l’élection au poste de premier ministre d’un quadragénaire ultralibéral formé à Harvard et décidé à juguler l’inflation en augmentant le prix des produits de première nécessité.

La hiérarchie de l’information est l’exact reflet du savoir moyen de Nos Elites ouest-européennes sur l’autre moitié du continent.

Zones sauvages

Par savoir moyen, j’entends la somme de préjugés, clichés, bribes de souvenirs scolaires et images glanées au journal du 20 heures par un « décideur » moyen : dirigeant de la FNSEA, jeune cadre de la CFDT, habitué des missions internationales du Medef, conseiller en développement durable auprès du secrétaire d’Etat à l’Environnement d’un gouvernement de droite, ministre des Affaires européennes dans un gouvernement de gauche, spécialiste PECO d’un quelconque établissement financier de la place de Paris…

Voici une dizaine d’année, l’un de ces bons bourgeois ouest-européen plaignait ses partenaires tchèques d’avoir à « quitter Paris pour retourner vivre dans un pays plongé dans une terrible guerre civile » : le brave homme devait situer Prague entre Zagreb et Sarajevo ! Comme la plupart des décideurs de niveau moyen ou moyen-supérieur, il confondait la Slovénie, la Slovaquie et la plaine slavonne avec une allégresse d’autant plus grande qu’il se fichait complètement de ce qui pouvait se passer dans ces zones sauvages.

Avant la guerre menée par l’OTAN contre la Yougoslavie en 1999, la plupart de ces décideurs ne savaient pas situer correctement l’Albanie et la République de Macédoine et ils ont vite oublié où se trouvait le Kosovo. L’ensemble des Balkans est d’ailleurs classé dans ces zones sauvages où par définition on se garde de mettre les pieds. Bien entendu, une escale à Dubrovnik, Split ou Zadar, au cours d’une croisière sur l’Adriatique avec des amis est à classer parmi les délicieux souvenirs de vacances dans des ports très jolis où les serveurs parlent anglais.

Exemple  :

Tourkich coffee, sir ?

Oh ! non, enfin no ! Nescoffee, plize !

Le riche domaine des langues européennes nous permet d’ailleurs de signaler une exception dans la géopolitique de la sauvagerie et des sauvageons. Je veux parler de l’exception roumaine qui s’explique par le fait que le roumain est une langue latine. Ce qui rend la culture roumaine proche de la culture française. Mais cela ne signifie pas qu’il faille retourner à Bucarest pour voir ce qui peut s’y passer depuis qu’on est allé s’y faire photographier aux côtés de Petre Roman. Les Roumains ont désormais la démocratie et ils peuvent se débrouiller comme ils l’entendent. C’est ça, la liberté !

Ces moqueries ne seront pas appréciées par nos élites qui ont un contre argument décisif à avancer : la preuve que les Balkans sont un pays de sauvages, c’est que toutes les ethnies se sont fait des guerres de sauvages – la plus sauvage de toutes les tribus étant celle des Milosevic, autrement dit les Serbes. CQFD.

Pays Barbares

Les zones sauvages sont à distinguer des territoires barbares. Ces territoires se définissent par leur particularité linguistique : les pays où l’on parle russe ont été jusqu’à une date récente des pays communistes. Ce qui signifie que ces vastes étendues n’ont jamais fait partie de l’Europe et n’en feront jamais partie. Ce que nos élites justifient par un argument péremptoire : ils n’ont pas la même civilisation que nous autres. Le fait que la Russie soit chrétienne depuis un bon millier d’années n’ébranle point la certitude : ces popes barbus, ces icônes, ça fait tout de même très oriental ! Dans la géopolitique post-moderne, l’Occident n’a pas d’Orient. Les plus érudits évoqueront le schisme, qui ne les empêche pas de considérer que la Grèce fait naturellement partie de l’Union européenne et de célébrer Bucarest comme un « petit Paris ». D’ailleurs, on en étonne plus d’un en rappelant que les Roumains sont en général de religion orthodoxe.

Je reviendrai sur les pays amis de l’Occident mais il faut d’abord que je dise comment nos élites regardent la Russie. C’est d’ailleurs assez simple : la Russie est considérée comme un empire vaincu. En gros, voici comment ça c’est passé :

« Il y avait la guerre froide, et puis le Mur est tombé. Alors nos amis américains se sont écriés : « on a gagné ! ». Eh oui, on a gagné, on a eu les russkoffs, ils ont replié leurs troupes et leur pays s’est cassé en plusieurs morceaux. Même, au début, on était pour la Biélorussie (qu’on appelait Belarus pour bien montrer que ce n’était plus la Russie) et on soutenait les Ukrainiens. Puis on s’est aperçu que l’Ukraine était vraiment trop mafieuse et que le président biélorusse posait des problèmes alors on a tout laissé tomber. Des barbares, tous autant qu’ils sont ! Mais des barbares qui nous laissaient tranquilles quand il y avait ce brave Elstine, avec ses cuites mémorables, ses oligarques et ses ministres ultralibéraux qui expérimentaient leurs recettes dans un chaos indescriptible.

«  On faisait de sacrées virées, au début des années quatre vingt dix ! Dans les files d’attentes des aéroports pourris de Moscou, de Kiev, de Minsk, on ne parlait que des filles, superbes, qui attendaient le client occidental aux portes des grands hôtels. Cent dollars la passe, une misère ! »

La Russie humiliée, cassée, vendue, empêtrée dans l’épouvantable guerre de Tchétchénie – cette Russie misérable était conforme à son image barbare et Nos Elites pouvaient se distraire au spectacle de cette déchéance. Quand elles apprenaient que les soldats russes plongés dans la boue sanglante de Grozny vendaient leurs armes et leurs officiers à leurs ennemis, elles riaient d’autant plus fort qu’elles avaient eu peur, vraiment très peur, de l’Armée rouge. Mais Poutine est venu. Tout de suite, Nos Elites ont senti que le bonhomme était dangereux car il voulait en finir avec l’anarchie russe. On se fichait bien que Boris Elstine ait été un ancien apparatchik communiste, alors qu’on ne perd une occasion de rappeler que Poutine est une kagébiste, un espion et même une « barbouze » qui est en train de devenir le nouveau tsar de la Russie. Coup double : on tape sur le KGB et sur les tsars, ce qui montre qu’on est dans la ligne démocratique – étant entendu par ailleurs que la démocratie, ce n’est pas fait pour les barbares.

Tel est le point de vue de Nos Elites sur la Russie. Elles préfèrent, et de loin, la Chine continentale – même au lendemain de Tien An Men car « il faut être réaliste, mon cher, si vous croyez que nos concurrents américains vont se gêner pour nous prendre des parts de marchés pendant que nous invoquons les droits de l’homme ! ».

Nos marches de l’Est

Je ne prétends pas que Nos Elites éprouvent un total sentiment de rejet à l’égard des anciens pays du Bloc de l’Est. Il y a des sauvages utiles et des barbares acceptables – mais à condition qu’ils soient en petit nombre et bien situés sur la carte. Là encore, la nouvelle donne géopolitique est simple à comprendre : l’armée russe-rouge ayant reculé, il faut contrôler les territoires sauvages ou barbares qui entourent quelques points habités à l’Est (« une bien belle ville, Prague ! » ; « du Hilton de Budapest, quelle vue superbe tout de même ! ». « Et le prix d’une pute à Varsovie, c’est combien maintenant ? » ).

D’où la création de ce qu’on appelait autrefois des marches, autrement dit des zones-tempons destinées à empêcher que les sauvages et les barbares n’envahissent l’occident. Ces nouvelles marches sont formées par les premiers pays déclarés « éligibles » à l’entrée dans l’Union européenne : Pologne, République tchèque, Hongrie, Estonie. Ce sont des zones remilitarisées par l’OTAN qui sont appelées à constituer des barrières efficaces contre les immigrants sauvages (Roumains, Bulgares, Russes) mais, dans l’esprit de Nos Elites, il n’est pas question de les considérer comme de « vrais européens ». C’est ce que les dirigeants de l’Ouest avouent lorsqu’ils évoquent une « Europe à plusieurs vitesses » avec un « peloton de tête » dans lequel se trouve « naturellement » le groupe des fondateurs de l’Europe lotharingienne dans laquelle tous ces Slaves ne sont pas. Bien sûr, on gardera une petite préférence pour les Polonais qui sont « catholiques comme nous » – ce qui est une considération agréable aux oreilles des Français d’autres confessions et des Polonais de confession juive (1). Mais à bien écouter Nos Elites, les Polonais restent des polacks soiffards et bordéliques qu’on laissera tomber s’ils ne filent pas doux.

Nos chers amis

Dans les pays de l’orient sauvage, Nos Elites ont des amis. D’abord, il y a les Grecs, parce que les Grecs, hein, c’est la civilisation – l’Acropole, Platon, Mikis Théodorakis et les charmantes petites îles au milieu de la mer toute bleue. A l’époque de la dictature des Colonels, nos jeunes élites dansaient le sirtaki à Mykonos en s’efforçant de ressembler à Anthony Quinn dans le rôle de Zorba. Il importe peu à Nos Elites que la Grèce actuelle soit un Etat ethniquement et linguistiquement purifié qui se laisse facilement gagné par l’hystérie nationaliste comme on l’a vu voici une dizaine d’années à propos de la Macédoine.

Il y a aussi les amitiés plus récentes, qui sont hautement proclamées par Nos Elites intellectuelles à l’égard de populations effectivement souffrantes – croates et bosno-musulmanes pendant la guerre civile en Yougoslavie, tchétchènes aujourd’hui. Ces mouvements de compassion des intellocrates français (une dizaine de gloires médiatiques trop connues pour être citées) seraient tout à fait respectables s’ils ne se doublaient pas d’un total aveuglement sur les dirigeants des populations prises au piège des guerres civiles, sur les exactions de leurs propres milices et sur leurs relations avec des Etats et avec des réseaux terroristes.

Il faudra faire l’histoire des aveuglements des années quatre vingt dix, qui succédèrent, souvent chez les mêmes personnages, au délire maoïste et à l’enthousiasme pour le socialisme réel à la mode soviétique. On se contentera ici de relever poser trois questions :

Comment des intellectuels démocrates ont-ils pu soutenir le nouvel Etat croate, dirigé par un négationniste qui avait repris les insignes et dénomination de l’époque nazie et qui commandait à des bandes de tueurs oustachis dont la cruauté était égale à celle des extrémistes serbes ? La question reste sans réponse, alors que la Croatie est aujourd’hui un pays ethniquement purifié (à 2{9ef37f79404ed75b38bb3fa19d867f5810a6e7939b0d429d6d385a097373e163} près) et campé dans un nationalisme qui devrait indigner ceux qui ont claironné leur haine de l’Autrichien Haider – bien oublié aujourd’hui.

Comment des défenseurs patentés des droits de l’homme ont-ils pu présenter le Bosno-musulman Izetbegovic comme un humaniste accompli alors que ce seigneur de la guerre s’est appuyé sur plusieurs milliers d’extrémistes musulmans venus de divers pays (Pakistan, Afghanistan, Algérie…) pour ses opérations de guerre et de nettoyage ethnique ? Nul n’a jamais ignoré que c’est un des très vieux compagnons d’Izetbegovic, Hasan Cengic, qui regroupa ces militants dans la 7ème brigade du 3ème corps d’armée bosniaque. Cette brigade a commis des crimes de guerre dont la cruauté égale celle des miliciens croates et serbes et c’est en son sein que les futurs militants d’Al-Qaïda se sont fait la main. Que de silences gênés, depuis le 11 septembre, sur ces égorgeurs et sur ceux qui les commandaient.

Comment se fait-il enfin que les défenseurs des indépendantistes tchétchènes ne s’inquiètent pas de leurs liens attestés avec Al-Qaïda et avec le défunt gouvernement des taliban ?

C’est tout de même un curieux destin que de cautionner par deux fois des gouvernements liés à des groupes terroristes que l’on condamne avec des mines horrifiées lorsqu’ils s’en prennent aux symboles et aux intérêts américains !

On devine que ces inconséquences résultent de tactiques parisiennes qui n’ont rien à voir avec les peuples martyrisés. Qu’il s’agisse des Balkans ou de la Tchétchénie, les solidarités proclamées par Nos Elites intellectuelles procèdent encore et toujours du mépris de fer pour l’Europe vivante et trop souvent souffrante. Un an après la chute de Ceaucescu, la cause du peuple roumain était oubliée. Ceux qui proclamaient farouchement que « l’Europe commence à Sarajevo » en 1995 se soucient comme d’une guigne, dix ans plus tard, de la pauvreté des peuples de Bosnie-Herzégovine.Les Tchétchènes seront bientôt oubliés, comme les Afghans depuis la chute du régime des taliban.

Les victimes « éligibles » à la compassion parisienne connaissent ou connaîtront le même sort que les pays éligibles à l’entrée dans l’Union européenne : ayant joué leur rôle de peuple souffrant et de pays méritant (par les sacrifices qu’il s’est imposé) ils n’intéressent plus les pays riches et les cénacles parisiens.

Telle est la « vision » de l’élite au pouvoir. Elle serait désespérante si elle reflétait les sentiments des Français. Mais d’un bout à l’autre de notre continent  les Européens savent – aussi bien que les Français – que le groupe socio-politique qui tient la France est une élite discréditée et finissante dont une majorité de Français souhaite se débarrasser. Ils constatent que les diplomates français agissent pour la paix et le développement de toute l’Europe. Ils ignorent trop souvent que beaucoup de Français sont fidèles aux amitiés traditionnelles de la France – et qu’ils seraient bien plus nombreux s’ils disposaient d’informations fréquentes et sérieuses sur leurs voisins de l’Est européen.

Lorsqu’il reprendra en Europe de l’Ouest, le mouvement de l’histoire effacera les géographies méprisantes.

***

(1) Nos Elites font implicitement référence à la règle du cujus regio, ejus religio qu’elles croient traditionnelles dans notre pays alors que la France a mis en œuvre le principe de tolérance au sortir des guerres de religion. Cela dit, Nos Elites vont rarement à la messe et confondent généralement le catholicisme avec une doctrine sacrificielle imposant aux pauvres d’édifiantes privations.

 

 

 

 

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