Allemagne souffrante et militante

Juin 28, 2016 | Union européenne

 

Une fois de plus, l’Allemagne exemplaire va dicter à l’Union européenne ce qu’il convient de faire après le Brexit au nom de la sagesse allemande, de la vertu allemande et des hautes connaissances que les dirigeants allemands possèdent dans la gestion de « l’économie sociale de marché ».

L’autoglorification allemande n’a d’égale que la niaiserie des thuriféraires de ce pays vieillissant, malade de ses banques, « compétitif » par ses délocalisations et ses bas salaires et ravagé par l’injustice sociale. En Allemagne, les 10{9ef37f79404ed75b38bb3fa19d867f5810a6e7939b0d429d6d385a097373e163} les plus riches possèdent 60{9ef37f79404ed75b38bb3fa19d867f5810a6e7939b0d429d6d385a097373e163} de la richesse du pays alors que les 50{9ef37f79404ed75b38bb3fa19d867f5810a6e7939b0d429d6d385a097373e163} les moins riches n’en possèdent que 2,5{9ef37f79404ed75b38bb3fa19d867f5810a6e7939b0d429d6d385a097373e163}. En Allemagne, la réforme des retraites est tellement réussie que 17{9ef37f79404ed75b38bb3fa19d867f5810a6e7939b0d429d6d385a097373e163} des retraités (3,4 millions de personnes) vivent sous le seuil de pauvreté et de nombreux autres travailleurs précarisés viendront les rejoindre dans les prochaines années.

Très logiquement, l’injustice croissante fait croître les grèves depuis des années : grèves dans les chemins de fer, dans les aéroports, dans les hôpitaux… En 2015, l’Allemagne a connu deux millions de journées de grève ! Ce n’est qu’un début, le combat des travailleurs allemands continue !

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Article publié dans le numéro 1104 de « Royaliste » – 2016

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